18 janvier 2015
…et tu es partie pour ne plus jamais revenir
Un petit bout de poésie pour casser le rythme
Par ces nuits sans sommeil qui s’entrecroisent dans mon lit
Tel un cadavre dans son sépulcre qui doit réapprendre à mourir
Je remets des couches de chair aux ossements de nos souvenirs
Et je revois ton corps vidé qui s’échoue sur le mien
Ta tête sur ma poitrine
Tes cheveux défaits qui se perdent dans mes narines
Ton souffle qui caresse ma nuque
Le cillement alangui de tes paupières qui s’éteignent
La pureté de ta nudité qui s’étale sur moi
Tel un nuage blanc dans le ciel obscur d’une nuit fragile
Nos corps transpirant entrelacés dans les draps défripés
Essoufflés entre deux galipettes surdosées
Les débris de nos envies déchaînées renaissaient toujours
Par petit bout, tour à tour
On se désirait encore et toujours
Sans toi, ma demeure n’est que géhenne.
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